Je suis devenue peintre en 2010, suite à un traumatisme.
Mes débuts sont plutôt sombres. Nés de la nécessité vitale de transcender l’expérience. Peindre pour exister. Tripes et esprit, anagramme fascinant. Lien entre le corps et l’émoi.
Toujours sur ce fil rouge, j’ai peint sur le sang. Les règles, l’avortement, l’accouchement.
Aujourd’hui la parole se libère sur les tabous. Je m’inscris dans ce mouvement.
Ainsi que dans ce retour au corps, à l’animalité, l’instinct et l’intuition.